Le blog de tristana

Muses délicates, qui inspirâtes tant de poètes

Vous peignez la toile de nos champs par mille couleurs

Vous êtes les hérauts pusillanimes de nos coeurs

Quand nous déclarons notre passion aimante

Ephémères malgré tout vous vivez près de nous

Supportant nos manières un peu impertinentes

Lorsque nous vous arrachions d'une main blessante

Pour, malgré vous, toujours vous garder près de nous.

On vous piétine, on vous maltraite bien malgré nous

On souille votre lit, de produits à tors versés

Egoïstes et grossiers, on vous a oubliées

Bientôt plus personne ne se souviendra de vous

Vous peigniez nos champs et nos vies de mille couleurs

Vous étiez dans nos cœurs, nous cédiez vos parfums

Fêtiez les épousailles, escortiez les défunts

Le plus grand regret, est de dire adieu aux fleurs

Un baiser, rien qu’un

Une caresse, prendre ta main,

Sentir ton parfum,

Ta peau ou tes seins.

Découvrir tes secrets,

Ressentir tes baisers,

Déposer mes regrets,

Et pleurer mon aimée.

Découvrir ton corps,

Ce corps que j’ignore,

Cette âme que j’adore,

Mais un mal me dévore.

Le mâle est le mal,

Les maux sont mes mots,

Je joue avec eux,

Je parle par eux.

Je dis ce que je cache,

J’écris ce qui me tâche,

Cette encre est mon sang,

Je me vide abondamment.

Par lui, je me confesse,

Par lui, je me déteste,

Par lui, je vide mon cœur,

Par lui, je me meurs.

Ecrire est ma vie,

Ecrire est un cri,

Ecrire est une larme,

Qui n’apaise pas mon âme.

Elle est là, vivante,

Elle est là, puissante,

Elle est là, dévorante,

Elle est là, dominante.

Elle est moi,

Je suis elle,

Je suis aux abois,

Elle est éternelle.

C’est elle qui écrit,

C’est moi qui subis,

 C’est elle qui aime,

C’est moi qui l’aime.

Je suis elle,

Elle n’est qu’un,

Je suis l’écrin,

Elle est la perle.

Mais je t’aime,

Et elle t’aime.

Mon aimée,

Celle que je dois partager.

Tristana

On est ce que l’on est,

On est comme on naît,

Religion, race, genre, tendances,

Pour certains, c’est une chance,

Pour beaucoup, un malheur,

Pour moi un regret,

J’aurai aimé naître comme Elles,

Comme celles qui s’aiment,

Avoir leur cœur,

Leur âme,

Leur corps,

Leurs joies,

Leurs peines,

Leurs plaisirs,

Mais mon seul regret c’est d’être de l’autre côté.

Tristana